Une génération correspond au degré qui sépare les parents de leurs enfants. On considère qu'il y a environ 3 générations par siècle ou environ 30 ans entre deux générations. On peut ainsi calculer le nombre total théorique d'ancêtres par génération. On constate ainsi, pour un individu né en l'an 2000, que la génération n° 3 de ses grands-parents comporte 4 personnes nées aux environs de 1940. Si l'on ajoute à ces 4 grands-parents les deux parents et l'individu lui-même on obtient un total de 7 personnes. On peut calculer qu'en remontant jusqu'à la révolution française le nombre total de fiches de l'arbre d'ascendance atteindra 255.
En fait, le nombre théorique d'ancêtres de la deuxième colonne du tableau a de moins en moins de chance d'être atteint au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps. A la 34ème génération (vers l'an mille) le nombre d'ancêtres théorique atteindrait 8 milliards, ce qui n'a jamais été atteint sur terre jusqu'à aujourd'hui. Il s'avère que les mariages consanguins avaient beaucoup de chances de se produire dans les sociétés fermées des siècles passés. Une même personne peut donc apparaître plusieurs fois dans une ascendance et figurer dans plusieurs branches d'un arbre généalogique. Le rapport entre le nombre total d'ancêtres et le nombre réel (plus restreint) est appelé taux d'implexe. Ce rapport est nécessairement inférieur à 1, et plus il est faible, plus la consanguinité est forte.
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